COMITÉ GIRONDIN du 29 MAI
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COMITÉ GIRONDIN du 29 MAI

ex Comité girondin pour un « non de gauche » au TCE
 
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 Aperçu de la réunion du 14 octobre > photos

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Alain
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Alain


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MessageSujet: Aperçu de la réunion du 14 octobre > photos   Aperçu de la réunion du 14 octobre > photos EmptyMer 19 Oct - 23:44

P.V. / Aperçu de la réunion du 14 octobre
du Comité Girondin du 29 mai

Aperçu de la réunion du 14 octobre > photos 054lr.th
=> 14 Photos ( + 5 photos du rassemblement à la préfecture)

Vendredi 14 octobre, 20h, Salle Municipale du Grand-Parc - Bordeaux :
Réunion publique, ( => Tract) à l’initiative du Comité girondin du 29 mai, et avec la participation de représentants des organisations parties prenantes du NON de gauche :

« Après le 29 mai, quelle alternative politique et sociale ?»
Aperçu de la réunion du 14 octobre > photos Continue8lj

* Aucun écho de la conférence de presse prévue à 19h. Il semble que les médias dominants n'ont pas considéré cette réunion comme un évènement, et ce site alternatif entend rectifier cette désinformation, pour comme le dit Copernic : "Remettre à l'endroit ce que le libéralisme fait fonctionner à l'envers".

A la tribune :
De g. à d. : Christophe Pébarthe (PS), Odette Eyssautier (PC), Bernard Couturier (LCR), Claude Debons (Copernic), Pascal Scaza (Verts)). Pour les politiques, Michel Dubertrand, secrétaire départemental du PCF, et Agnès Jamin (LCR), sont aussi intervenus à la tribune, mais Alain Bousquet (Mars) a dû avoir un empêchement. Pour les syndicats, il y a eu Gilbert Hanna (Solidaires - G10), Brigitte Lopez (FSU) et Antoine Rocher (CFDT). Pour les associations : Frédéric Duboscq (Attac33) et Christian Gaudray (UFAL 33).

Prises de parole =>
Bernard Couturier : a rappelé que le Comité Girondin avait été mobilisateur car ce n'était pas un cartel d'organisations mais il était composé de personnes engagées dans tous les courants politiques, syndicaux et associatifs. Sa 2ème force a été de fédérer jusqu'à 30 à 35 comités locaux, et il a ainsi pu rassembler plus de 4000 personnes à Cenon, preuve d'une mobilisation rarement atteinte dans les dernières années, laquelle a permis une superbe victoire qui n'était pas évidente en début de campagne. Après cette victoire, la volonté de continuer ensemble s'est manifestée clairement à l'AG de juin, puis à Nanterre et enfin à l'AG de rentrée. Certains thèmes ont été abordés comme celui du respect du vote ou populariser la lutte anti-libérale, notamment les luttes sociales (participation au 4 octobre et au Codel...). et cette réunion peut être un début pour en aborder d'autres et proposer des alternatives.
Odette Eyssautier : a précisé qu'il était prévu 2 sessions avec 6 intervenants chacune, suivies de questions-réponses avec la salle, les questions étant à poser par écrit, et seront regroupées pour maintenir la cohérence des réponses, si bien sûr l'assistance est d'accord avec cette procédure.
Claude Debons : nous avons créé un évènement politique en l'ayant emporté sur toutes les forces politiques et médiatiques coalisées pour institutionnaliser le libéralisme. Nous devons profiter d'une dynamique populaire qu'on n'avait pas vu depuis 68 et de l'espoir qui est né de pouvoir sortir des fausses alternances pour aller vers de vraies alternatives. Nous pouvons et devons d'abord stopper l'offensive tous azimuts des libéraux, au plan national, mais aussi européen (Bolkenstein revient !) et mondial (OMC). Le 4 octobre a montré, de par le niveau des grèves et celui des manifestations, que la mobilisation est possible. Le meeting du week-end dernier à Marseille a aussi montré la convergence entre les forces des comités du 29 mai et les syndicalistes et les salariés engagés dans la résistance à la privatisation de la SNCM.
Pascal Scaza : la "Coordination pour une Europe Ecologiste", qui regroupait les Verts pour le Non, s'est dissoute au soir du 29 Mai, mais ce courant se maintient en interne chez les Verts. Le vote a été à la fois un vote de rupture (avec la politique néo-libérale et avec les socio-libéraux de la gauche institutionnelle de gestion du libéralisme) et un vote fondateur pour "faire de la politique autrement", de façon transversale. Il ne faut pas pour autant rejetter en bloc ceux qui, à gauche, ont appelé à voter oui, car ils évoluent, comme le montre le dernier communiqué commun pour le 4 octobre. Il faut répondre à 2 questions : quel type de fonctionnement ? celui adopté pendant la campagne ; et quel type d'actions ? : il faut entrer en résistance et contruire l'alternative.
Frédéric Duboscq : au niveau national, Attac a été dans les 1ers à signer l'appel des 200 ; les comités locaux d'Attac n'ont pas tous rejoint les comités du non mais Attac33 s'est engagé directement car il s'agissait d'un choix de société : venue de R.M. Jennar, meetings du 22 janvier et du 26 mai, secrétariat et notamment encaissement des chèques... L'association entend poursuivre sa mission d'éducation populaire tournée vers l'action et son combat contre le néo-libéralisme mais ne s'aligne pas sur l'agenda des partis et ne soutiendra aucun candidat aux prochaines élections. Il est d'ailleurs proposé d'inscrire dans les statuts qu'Attac ne deviendra pas un parti, et j'adhère à cette proposition.
Christophe Pébarthe : le 29 mai a été un moment d'insurrection démocratique qui a soulevé l'espoir. Il ne faut pas laisser l'interprétation de ce vote aux seuls média dominants : les dernières études montrent que même ceux qui avaient voté non sans être de gauche ont voté en fonction des critères avancés par les nonistes de gauche (incapacité de l'Europe à protéger des délocalisations et les Services Publics), donc - de par son contenu - sons sens est donc bien "à gauche" même s'il n'est pas "de gauche". Le clivage n'est plus entre le oui et le non au TCE, mais autour du libéralisme, de la concurrence conduisant au dumping social et fiscal. Nous nous sommes rassemblés pour nous opposer au TCE, maintenant il faut dépasser ce stade de l'opposition et arriver à du positif, à un programme pour une autre politique. Il faut amplifier les luttes contre les mesures libérales que Bruxelles continue de nous imposer, car la partie 3 du TCE n'a pas disparu ni la logique libérale : ainsi les luttes contre la libéralisation d'EDF, de la SNCF, de la Poste ou contre la réforme des systèmes de retraite vers un système de capitalisation doivent être l'occasion de leur donner un contenu politique et de proposer des alternatives. Il faudra aussi lutter contre les "faussaires" du oui (les leaders qui se disaient à gauche et ont entraîné à voter oui) et les "faussaires" du non (ceux qui ont voté non mais sont prêts à composer avec le libéralisme), en les placant devant leurs contradictions : comment conforter les Services Publics si on valide la logique qui les détruit ? L'intérêt de ce Comité est qu'il pourra peser pour obliger les candidats "de gauche" à une certaine cohérence, sous peine des mêmes déceptions que par le passé. Ce sera même un devoir, si nous voulons être à la hauteur des espoirs nés du 29 mai.
Gilbert Hanna : ce gouvernement, 3 fois mis en minorité, continue sa politique et même la durcit et devient le pittbull du patronat (cf. GIPN contre les postiers). Pour le contrer, il y a déjà 2 pistes :
* le thème du Service Public (postiers, autoroutes, EDF,...) qui est très rassembleur et mobilisateur. Il faudra poser clairement ce qu'est un Service Public et son accès égal pour tous. Pour ce qui est de la SNCM, on doit constater un retard à l'allumage des confédérations syndicales qui ont attendu 24 jours de grève (et la reprise du travail !) avant d'organiser un rassemblement devant la préfecture, demain à 15h. Pour les prochains combats (EDF, autoroutes), il faudra éviter tout retard à l'allumage. Il faudrait une réponse globale - politique et syndicale - à une attaque globale, et ce dès maintenant en non en 2007. C'est maintenant qu'il faut gagner ce combat pour gagner en 2007.
* la 2ème piste, ou brèche, ce sont les ordonnances Villepin, et notamment le contrat "Nouvelle Embauche" (CNE), et sur ce sujet il y a unité de la base syndicale, au niveau départemental.
Echanges avec la salle =>
Lorsque le moment des questions écrites est venu, il y a eu quelques réactions assez vives dans le public
Annick (AC!) s'est élevé contre cette procédure infantilisante
Gérard Boulanger (LDH) : a carrément parlé de "politburo" avant de partir
Odette Eyssautier : a alors accepté une question orale
Une intervenante du public a déclaré qu'elle n'avait pas de question mais une intervention à faire : il n'y avait pas d'un côté des gens qui avaient des questions à poser et de l'autre des gens qui avaient les réponses. Il s'agit de trouver ensemble les réponses et de faire en sorte que les comités unitaires oeuvrent à la convergence des luttes et des initiatives.
Odette Eyssautier : autre question ?
X : et la réponse sur la convergence à réaliser ?
Odette Eyssautier : on va d'abord regrouper les questions
X : oui, et on va regrouper les luttes Wink
Question : les comités ne doivent-ils pas exiger un changement des institutions ou faut-il attendre patiemment les présidentielles ?
Réponse : le changement institutionnel sera la conséquence des présidentielles et législatives. La présidentialisation du régime sera certes à dénoncer, de même que la personnalisation du débat (vie intime de Sarkozy ; concours de belles gueules avec Villepin) à laquelle les média contribuent, mais qui ne fait qu'essayer de masquer le fond, la logique libérale. A nous de montrer les enjeux idéologiques de ce dévoiement de la politique.
Claude Debons : sur les Comités et la convergence des luttes, il est sûr que pour la SNCM, il y a eu retard à l'allumage, mais la composition même des comités ne l'autorise pas à se substituer aux salariés en lutte ni syndicats. Dans ce cas, ils ne peuvent que relayer leurs initiatives. Cependant, ils peuvent aussi réactiver les solidarités par une sensibilisation de l'opinion et réinjecter de la politique dans les conflits sociaux, en montrant par exemple dans le cas de délocalisations qu'elles sont la résultante de choix politiques. Aux 2 thèmes énoncés par Gilbert, il faudrait ajouter celui de la Directive Bolkenstein (le principe du pays d'origine met en concurrence des systèmes sociaux pour les aligner vers le bas), qui risque aggraver la précarisation et va attaquer aussi les Services Publics. La prochaine échéance est le 19 Novembre, jour où la nouvelle Fédération des collectifs des SP appelle à une manifestation nationale. Nous devons faire de ce jour un grand évènemement de résistance et de début de contre-offensive.
Pascal Scaza : pendant la campagne, les comités ont joué un grand rôle de contre-information, et cela a manqué lors du conflit de la SNCM : lorsque les média disaient par exemple qu'elle devrait déposer son bilan, comment l'Etat peut-il déposer son bilan ? Les Services Publics n'ont aucun profit à faire, et peuvent même être en déficit s'il s'agit d'assurer un service égal à tous.
Gilbert Hanna : les comités ne pourront apporter des solutions miracle à tous les problèmes, mais simplement leur contribution au débat et à l'information. Il faut être intransigeants sur les valeurs que nous défendons : droit du travail, services publics... Et nous devons combattre ceux qui, dans les syndicats, considèrent ces valeurs comme des tabous dont il faudrait s'affranchir.
Question : "comment développer une culture politique pour que les citoyens soient acteurs et partie prenante de notre combat" ?
Frédéric Duboscq : lit un texte de travail d'Attac sur sa position et son rôle : indépendance vis à vis des partis, engagemnent politique dans le sens où elle s'intéresse à la vie de la cité hors des clivages partidaires. Nous faisons de la politique autrement. Dans la continuité des mouvements d'émancipation, nous nous situons du côtés des opprimés et assumons les buts définis par la République d'égalité et de liberté, en intégrant les apports de l'écologie et du féminisme. Nous visons à donner des armes à ceux qui en sont dépourvus.
Question : "comment mobiliser la population pour la mettre en demande d'information, comme elle l'était sur le TCE" ?
Claude Debons : En continuant ce qu'on a fait alors : aller au-devant des gens et ouvrir les débats sur les sujets qui les touchent
Question orale ?
intervention : il y a un problème de timing ; pour le TCE, il y avait un texte concret sur lequel s'appuyer et une échéance. Or 2007 est une échéance lointaine, et d'ici là on risque de perdre notre avantage actuel. Nous devrions nous fixer des échéances plus proches et poser des ultimatums, imposer notre timing (privatisation d'EDF,...)


Dernière édition par le Dim 23 Oct - 9:45, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Aperçu de la réunion du 14 octobre > photos   Aperçu de la réunion du 14 octobre > photos EmptyMer 19 Oct - 23:45

IIème série d'interventions à la tribune =>
Antoine Rocher (en son nom personnel) : La CFDT, comme le PS est coupé en 2 : ceux croient au bien commun, à la loi et à l'action collective et ceux qui croient à l'initiative privée, au contrat et à l'individu. Or le contrat entre ceux qui ont le capital et ceux qui ont le travail est forcément inégal si la loi n'y apporte pas de garanties. A la CFDT, il y a des branches (enseignement, finances, transports) qui résistent et au matraquage et au nivèlement imposé par notre "politburo", qui est allé jusqu'à nous taxer de xénophobie au sujet des routiers polonais. Notre prochaine échéance concerne la lutte contre la privatisation des autoroutes, sera lors du dépôt des offres début novembre. La seule offre faite par "Autoroutes du Sud de la France", qui a des actionnaires espagnols, laisse les salariés dans l'ignorance de leur sort, mais on peut s'attendre à plus de sous-traitance et de flexibilité, ainsi qu'à une réduction de personnel, notamment en raison de l'automatisation. Malgré un faible taux de syndicalisation, le 4 octobre a permis une mobilisation à plus de 40%, ce qui montre la détermination du personnel. Si on veut faire une action sur les péages (gratuité par exemple, à Langon ?), il faudra bien la préparer car on ira rapidement vers l'épreuve de force, et il faudra aussi éviter les débordements qui ont eu lieu à la sortie de Toulouse, où le personnel a été aggressé.
Agnès Jamin: l'exemple récent de Marseille montre qu'on ne peut pas se battre seuls et qu'il faut faire un front unique social et politique. Les comités unitaires sont aujourd'hui le cadre le plus adapté pour assurer la convergence et riposter aux attaques du gouvernement. En terme de structuration, il y aura une 2ème rencontre nationale des collectifs les 3 & 4 décembre pour préparer des Assises en mars. Il faut préparer ces Assises, démocratiquement, comme de véritables Etats Généraux. Il faut se fixer 3 objectifs : proposer des alternatives au libéralisme en France et en Europe, organiser des choix sur des campagnes communes, et mettre en place une coordination nationale des collectifs. Il faudra aussi se doter de supports de diffusion de nos propositions (Internet...), et la LCR apportera les siennes propres. C'est dans les mois qui viennent qu'il faut être capables de faire respecter notre non.
Christian Gaudray : l'UFAL a dénoncé les dangers du TCE pour la laïcité et a pu montrer que cette dernière était une arme nécessaire pour lutter contre le néo-libéralisme. Mais l'UFAL étant un mouvement familial laïque d'éducation populaire, elle ne soutiendra aucun candidat aux prochaines élections. Elle restera fidèle à la ligne définie par Jaurès, qui est de lier le combat laïque au combat social. Elle propose de lancer un "Forum pour l'alternative".
Michel Dubertrand : comment parvenir à une mobilisation massive pour porter l'alternative ? On a déjà réussi le 4 octobre malgré la désinformation de la droite. Celle-ci veut maintenant faire croire que le conflit de la SNCM est terminé, mais c'est loin d'être le cas, et il faut continuer à mettre en avant notre projet, à démontrer que la concurrence de "Corsica Ferries" est déloyale, notamment parce qu'elle ne dessert que les créneaux juteux (et paye des impôts moindres en Italie). Dans beaucoup de départements, nous allons organiser des forums. Pour éviter le piège des présidentielles, il faudra s'accorder sur les législatives, avec des candidats porteurs d'une réelle alternative.
Brigitte Lopez : la part du PIB consacrée à l'Education Nationale baisse depuis 95, ce qui se traduit par des restrictions budgétaires, avec par exemple des refus d'élèves (en maternelle, 25000 enfants n'ont plus de place). C'est la fin de l'ambition de scolariser et d'élever le niveau d'éducation pour tous les élèves quand on réduit l'offre de formation : ainsi l'aide au soutien scolaire de plus en plus est prise en charge par le privé. C'est aussi la fin de l'égalité sur tout le territoire, avec la décentralisation des personnels techniques (ATOS), et un rapport de 1 à 7 dans le financement des écoles par les collectivités territoriales.
Comment gagner ? en 2003, on a fait plus de 2 mois de grève sur la décentralisation et la réforme du système éducatif, on en a fait aussisur les retraites, et nous sommes désormais convaincus qu'on ne gagnera que dans des combats unitaires sur les Services Publics, d'où l'importance de l'échéance du 19 Novembre
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MessageSujet: Re: Aperçu de la réunion du 14 octobre > photos   Aperçu de la réunion du 14 octobre > photos EmptyMer 19 Oct - 23:46

Questions-réponses :
1) " La laïcité est-elle aujourd'hui un combat anti-capitaliste ? l'UFAL n'est-elle pas populiste lorsqu'elle privilégie la famille sur l'individu et nie la mémoire de l'histoire ?"
Christian Gaudray : On est un mouvement républicain, très attaché à la citoyenneté, même si nous défendons la famille en tant que cellule de base de la société et je m'explique mal l'accusation de populisme qui doit être précisée. Nous sommes prêts à contribuer à la construction de l'alternative, à y mettre du contenu mais pas à soutenir des candidatures.
Brigitte Lopez : il y a eu une bataille de chiens lors de la rédaction du TCE pour évacuer le mot 'laïcité' et y substituer la référence aux "valeurs chrétiennes", choix qui n'est pas anodin. Le choix est clair : valeur émancipatrice de la laïcité ou communautarisme, que Sarkozy continue à favoriser.
Odette Eyssautier : L'école laïque est la seule à pouvoir assurer l'égalité de tous les élèves et à pouvoir donner à chacun la connaissance et le respect de la diversité.

2) AC! => "Ne faut-il pas mettre en avant le Revenu Minimum (chômeurs, retraités, handicapés) à hauteur du SMIC, lequel ne devrait pas être inférieur à 1500€ mensuels ?"
Michel Dubertrand : Notre état, s'il n'avait pas été laïque, n'aurait pas pu facilement condamner un imam arguant de sa religion pour justifier de battre sa femme.
Pour répondre à AC!, nous portons un grand projet de sécurité d'emploi et de formation, à la hauteur de celui qui a permis la création de la Sécurité Sociale. Les diverses sensibilités des Comités doivent s'exprimer sur cette question, notamment ceux qui au PS continuent à dire qu'il ne faut pas trop augmenter les minima sociaux.

3) "L'UFAL dit qu'elle ne soutiendra aucun candidat, mais les Comités ne pourraient-ils pas se fixer comme objectif de n'avoir qu'un candidat anti-libéral ?"
Agnès Jamin : cet objectif est à débattre. Il faut arriver à déterminer ce sur quoi on est d'accord, l'idéal étant d'arriver à un programme anti-libéral et un candidat acceptés par tous, et le danger étant de s'enfermer dans un meccano électoral. Si les syndicats ont leur rôle propre à jouer, ces comités sont néanmoins la structure la plus unitaire, et ils peuvent pousser les syndicats à agir.

4) "Pour les luttes sociales, les Comités ne peuvent remplacer les syndicats qui seuls peuvent mobiliser les salariés et décider les grèves, or les confédérations viennent de montrer - sur le conflit de la SNCM - qu'elles n'impulsent pas la bataille, ce qui mène à la défaite. Le combat sur les privatisations, comme à d'EDF, n'est-il donc pas mal parti ?"
Antoine Rocher : L'unité syndicale n'est pas évidente : 5 organisations sont reconnues comme légitimes alors que Solidaires et l'UNSA ne le sont pas. Mais surtout, il faut modifier la règle permettant de conclure des accords sociaux (cf. routiers, intermittents) : il faut respecter la règle démocratique majoritaire alors qu'aujourd'hui la trahison d'un syndicat minoritaire permet de valider un accord de branche. Les élections sociales devraient avoir un rôle mieux reconnu, avec un découplage des élections politiques, un accès aux média gratuit, des campagnes nationales et un regroupage des élections (prud'hommes...), alors qu'aujourd'hui les syndicats sont considérés comme de simples courroies de transmission des partis. Tout ceci permettrait une meilleure représentation des salariés, alors que le taux de syndicalisation est très faible (10%) par rapport à nos voisins.
Bernard Couturier : Pour revenir sur les privatisations, notamment à l'Education Nationale, il y a un réel danger pour l'enseignement secondaire avec un personnel de plus en plus précaire, ayant moins de garanties que dans le privé. Le PS est étrangement silencieux sur la réforme et les ordonnances Fillon. Pour la manif. de demain (soutien à la SNCM, 15 h à la préfecture ) , il n'y a pas de raison que seuls les syndicats y appellent car les privatisations débordent le cadre syndical et sont une question de société.

Dernières questions orales :
* A la CFDT : "quel role peut jouer le Comité en soutien aux ASF des autoroutes ?"
Antoine Rocher : les salariés sont déterminés à se battre. A Langon, il faut faire un lien direct avec le comité local et girondin. On pourra lever facilement les barrières si on est assez nombreux et si l'action est concertée avec les syndicats (brassards, S.O...) pour éviter les provocateurs.

Valérie Dubosc (LCR) : il faudra continuer la mobilisation européenne, dans la lignée de la manif. de Bruxelles du 19 mars, et à poser la question des Services Publics européens (transports, poste, edf). il faudra aussi faire le lien avec le FSE et prévoir d'envoyer 1 ou 2 délégués à Athènes, et de réunir des fonds (cotisation dans le cadre du FSL et au-delà) pour y expliquer notre non.
Michel Dubertrand : on peut mettre certaines choses en réseau :
- exemple des Robins des bois à EDF : les comités pourraient difuser leurs Nos d'alerte
- relayer le réseau "Education sans frontière" lors d'expulsions d'enfants de sans-papier
- relayer les initiatives prises au niveau européen (pétition organisée dans 18 pays)
Claude Debons : la pétition décidée le 24 juin pour le respect du vote doit être portée au niveau européen. Dans le cadre de la préparation du FSE, il faut élaborer une "Charte des Droits fondamentaux"

* "Peut-on envisager des pétitions pour soutenir la lutte des marins ?"
Odette Eyssautier : il faut globaliser leur lutte sur le thème de la défense des Services Publics
Gilbert Hanna : on peut effectivement se demander si les confédérations ont la détermination de lutter mais tout se joue dans les entreprises, où il y a unité de la base, qui est motivée, ce qui peut surmonter le handicap de la division syndicale. Pour suppléer à la timidité des confédérations, il faut impulser des AG. En 95, on a pu faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites parce qu'on avait bloqué l'économie. Les partis - comme le PC - se limitent à des forums ou des débats, au lieu de pousser à l'action, et l'incompréhension des salariés grandit.
Brigitte Lopez : Il y a beaucoup de mobilisations de solidarité (enfants de sans-papier menacés d'expulsion), qui donnent espoir. Il y a aussi des cadres unitaires :
- le réseau "Education sans frontière" (réunion mardi 20h).
- le Codel (Comité de Défense des Libertés) : nous préparons un forum "6h pour les Libertés" le 5 novembre, à la Bourse du Travail.
Pascal Scaza : Chez les Verts, ça évolue, on va clarifier. Il ne faut pas croire que la Présidentielle change quoi que ce soit, même si l'on peut rêver d'une candidature unique. Il faut garder un type de fonctionnement transversal et ne pas devenir un cartel de partis. Il faut mobiliser à la base de façon unitaire, pour et dans les luttes.
Agnès Jamin : j'ai parlé au nom de la LCR parce que le Comité Girondin m'avait invité à ce titre. Un front social et politique pour les luttes est immédiatement vital et ce serait une erreur que de nous fixer dès maintenant 2007 comme échéance.
Christophe Pébarthe : on parle pourtant ici plus de 2007 qu'au PS Wink Il ne faudrait pas non plus, qu'à gauche, on fasse l'unité contre le PS car il faut rappeler que Jospin n'a pu gouverner qu'avec le soutien ou l'abstention du PC et des Verts. Dès le budget 2000, ils n'ont pas manifesté leur opposition à la baisse de l'IR pour les plus riches, ni ensuite sur la question du service public. Nous pourrions nous retrouver sur les législatives et les comités pourraient peser sur les candidats. D'ici là, il faut continuer à contrer la pensée unique largement répandue depuis 15 ans (beaucoup croient que le chômage est volontaire...), expliciter notre conception de l'égalité face à celle de la concurrence, la valeur supérieure de la coopération face à la compétition, et en faire la base d'une plate-forme politique.
Claude Debons : l'engagement collectivement réaffirmé de repartir à l'offensive dans l'unité me réjouit. Cette unité est la condition de la dynamique populaire. On a quand même des échéances proches comme le 19 novembre, puis le vote au parlement européen sur la directive Bolkenstein début janvier, qui sera certainement précédé d'une mobilisation des syndicats. En ce qui concerne les alternatives, il faudra confronter nos propositions et trouver l'articulation entre luttes sociales et luttes politiques, les comités pouvant porter les exigences populaires vers les formations politiques.
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